Emmanuel Maquet

Petit déjeuner du 11 octobre autour de Jean Castex, ancien Premier ministre, Président de la RATP

Thème : Métro-Boulot-Dodo-JO: La RATP est-elle prête à relever les prochains défis ?

Réponse ce matin au petit déjeuner GEEA à l’Assemblée nationale autour de Jean Castex, ancien Premier ministre et Président de la RATP.

Une trentaine de parlementaires étaient présents afin d’échanger sur les défis, profondément nouveaux, de la RATP notamment en matière de ressources humaines et moyens mis en place pour faciliter le déplacement des usagers des transports en commun.

Revue GEEA : La sécurité et l'économie

Revue GEEA : Entre ambition et sobriété : faut-il choisir?

Pour une grande loi d’accélération des énergies économiques ! par Emmanuel Maquet

Le gouvernement propose d’accélérer les nouveaux projets d’énergies renouvelables et de réacteurs nucléaires par le biais de deux projets de loi sectoriels. Mais pour Emmanuel Maquet, Député de la Somme et membre de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, l’énergie n’a pas le monopole des difficultés : il n’y a pas une usine, pas une entreprise qui ne soit soumise à des aléas extravagants et des délais punitifs. L’économie toute entière a besoin de simplification et d’accélération.

Remettez-vous en cause l’effort de simplification et d’accélération du gouvernement en matière d’énergie ?

Accélérer la construction des centrales nucléaires est évidemment bienvenu. Sur les énergies renouvelables, il faut regarder au cas par cas. Mais les promoteurs des énergies renouvelables sont loin d’être les seuls à rencontrer des difficultés. Ouvrir un restaurant, une usine ou un bureau, c’est un parcours du combattant. Et si d’aventure des travaux de construction sont nécessaires, l’aléa judiciaire s’ajoute aux aléas administratifs.

Dès lors, ces deux textes apparaissent comme un pansement sur une jambe de bois. Cela fait 180 jours que le gouvernement est en place : une grande loi de simplification de l’économie aurait pu être mise sur pieds. Pourquoi légiférer par secteurs alors que c’est toute l’économie qui est sclérosée ?

Avez-vous à l’esprit des secteurs en particulier ?

Comme je l’ai dit, c’est l’économie dans son ensemble qui a besoin d’accélération. Mais en tant que secrétaire général de l’association nationale des territoires touristiques (ANETT), je suis particulièrement attentif aux difficultés du secteur du tourisme qui représente 7 % de notre PIB et a beaucoup souffert de la crise sanitaire. Il fait aujourd’hui face à des défis considérables, au premier rang desquels le recrutement, la formation et les conditions de travail.

Le commerce aurait également mérité sa loi d’accélération : comme je l’ai dit dans mon rapport sur l’avenir des commerces de proximité, il y a un vrai problème de dévitalisation des centres-villes à cause de la dégradation du tissu commercial. Ou encore l’industrie, que l’on a chassée dans les années 1980 pour financer des choix sociaux irresponsables. Aujourd’hui, son absence fait le lit des populismes.

Quelle est la cause des blocages ?

Elles sont nombreuses. Parmi elles, un décalage entre le temps administratif, le temps judiciaire et le temps économique. Les décisions des préfets sont parfois invalidées par les tribunaux plusieurs années après leur prise d’effet et le démarrage des travaux. On s’est doucement habitués à cette lenteur qui est due au manque indigne de moyens pour nos institutions judiciaires.

Une autre source des blocages et l’accumulation et la complexification croissante des documents d’urbanisme : PLU, PLUi, SCOT, SRADDET et plus récemment les PCAET, auxquels s’ajoute la contrainte du zéro artificialisation nette des sols. Avec tous ces documents, construire devient mission impossible.

Enfin, on ne fera pas l’économie d’une refonte totale de l’appareil fiscal et social. 483 taxes, impôts, contributions et cotisations, c’est insensé.

Les Français ne sont-ils pas les premiers à s’opposer aux nouveaux projets ?

La question de l’acceptabilité est évidemment essentielle. Ce n’est pas un hasard si les éoliennes font l’objet de recours dans 70 % des cas, contre seulement 10 % pour l’énergie solaire : les Français sont excédés, à raison, par les projets qui dégradent l’environnement et leur cadre de vie.

Mais pour obtenir l’acceptabilité, encore faudrait-il respecter les décisions prises. Par exemple, le projet d’éoliennes en mer au large de Dieppe et de Mers-les-Bains a fait l’objet de deux débats publics qui ont mis en évidence l’opposition des habitants : il a néanmoins été imposé.

À l’inverse, on a validé toutes les étapes à Notre-Dame-des-Landes avant de l’annuler. Au passage, on a abîmé durablement le climat en donnant raison aux violents qui occupaient ces lieux illégalement, comme à Sivens.

Il est notable que le débat est pollué par certaines forces associatives qui se sont spécialisées dans la contestation de tout. Mues par une idéologie anticapitaliste, elles maîtrisent parfaitement les rouages des procédures et des médias pour faire dérailler le plus de projets possibles. Accélérer l’économie passera aussi par un tri dans le sérieux et la sincérité de leurs actions et des suites que l’État veut bien y donner.

Revue GEEA : Industrialisation - Relocalisation : Impossible n'est pas français

NOTRE REVUE GEEA : ENTRE POSSIBLE ET IMPOSSIBLE, DEUX LETTRES ET UN ETAT D'ESPRIT

Petit-déjeuner autour de Michel Kempinski, président de Sulo Group

En présence d’Olivier Dassault, Gérard Cherpion, Belkir Belhaddad, Daniel Fasquelle, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Emmanuel Maquet, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Stéphane Viry

En présence d’Olivier Dassault, Gérard Cherpion, Belkir Belhaddad, Daniel Fasquelle, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Emmanuel Maquet, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Stéphane Viry

Au moment où se concluaient les travaux sur le projet de loi Gaspillage alimentaire, GEEA a reçu l’ambassadeur de l’économie circulaire, président de la société Sulo, leader européen des containers. Les générations se suivent mais ne se res- semblent pas. On est loin de la chanson de Leo Ferré des années 50 :

« Si l’on mettait le temps du plastique

En musique sique sique

On y perdrait son temps de temps en temps En y gagnant des sous et des bijoux des bijoux en plastique

Bien plus économiques miques miques

Et bien plus intéressant que les diamants Que l’on pend que l’on pend au cou des gens Car le temps du plastique

C’est bien plus fantastique tique tique

On y voit le printemps passer

Son temps à faire des affaires des fleurs en papiers ».

Un bon geste, un bon réflexe... L’antigaspi est devenu une religion nationale voire internationale impulsée par « Make your planet great again ! ». Elle fait heureusement de plus en plus d’adeptes grâce à une campagne d’information intensive depuis l’école jusque chez l’habi- tant et même à l’intérieur des entreprises.

Pour Michel Kempinski, les clés de la réus- site de Sulo, ce sont l’innovation, les inves- tissements et les Hommes. « Lorsque nous sommes partis, il y a plus de dix ans, sur le côté « bac recyclé », avec comme objectif de travailler ensuite sur du 100% recyclé, nous n’avions que 5% à l’origine de matières recy- clées car nous n’arrivions pas techniquement parlant à en faire plus. C’est donc progres- sivement, grâce à des tests et ingénieurs, que cela a pu évoluer. Derrière l’industrie se trouve une montée en compétence et un développement qui va vers l’avant avec des besoins de plus en plus qualifiés. »

Pour gagner la bataille contre la pollution domestique, les Français doivent impéra- tivement y participer. Il ajoute alors que « le tri reste très imparfait. Le sujet majeur est donc le tri à la source, par l’habitant. Comment persuader ce dernier de le faire ? » Incitation ou répression ? La question est posée. La réponse viendra du législateur.

Pour conclure sur une note positive, Michel Kempinski, évoque alors les innombrables possibilités industrielles dans le domaine du tri : « Techniquement, il y a encore énor- mément de choses à faire avec le plastique et l’innovation là-dessus n’a pas de limites. Ce que je trouve toujours fantastique, même après quinze années passées dans ce secteur, est que nous nous demandons toujours comment nous allons faire mieux et à chaque fois nous y arrivons. L’industrie n’a pas de limites. Tout ce que nous nous fixons comme objectif à un moment donné peut paraître irréalisable, puis plusieurs années plus tard, on le rend accessible. Il y aura donc encore, et cela j’en suis absolument persuadé, plusieurs entreprises qui vont naître dans les pro- chains mois et années, et qui apporteront des solutions. »

Petit-déjeuner autour de Jean-Paul AGON, PDG du groupe L'Oréal

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

Il y a quelques années, notre invité dînait dans un restaurant chinois du 13ème arron- dissement de Paris. L’histoire ne dit pas avec qui, ni où, ni quoi. Quoi qu’il en soit, son « fortune cookie » disait : « vous avez beaucoup de chance, mais vous en aurez besoin ». Une prédiction tout à fait exacte ! Avant de devenir le 5ème PDG en 100 ans d’existence de L’Oréal, l’indétrônable pre- mier groupe de cosmétique au monde, aux 36 marques, couvrant tous les pays, toutes les gammes de prix, répondant à tous les besoins beauté, Jean-Paul Agon y fait ses classes dès sa sortie d’HEC. La consécration ? Ce sera en 1997, quand il prendra en charge le développement de toutes les activités de la zone Asie. Son arrivée coïncidera avec la crise financière du continent. Le succès a été tel, que le groupe lui confiera ensuite la direction de L’Oréal Etats-Unis... une semaine avant le 11 septembre. Rappelez-vous du « fortune cookie » ! Quel est le secret de cette aurore L’Oréal, devenue la marque française la plus puissante dans le monde ? Mélangez la stabilité, l’énergie, l’audace, l’intuition L’Oréal, c’est un empire qui a réussi à s’adapter. Il est aussi un des premiers à avoir anticipé « la révolution digitale » en offrant une nouvelle « expérience produit » aux clients. « Aujourd’hui, c’est déterminant. Le digital est l’avantage compétitif majeur en matière de relations avec les consommateurs, de marques, de mar- keting, de communication ou encore de e-commerce. Il représentait 0% de notre chiffre d’affaires il y a encore 5 ans. Aujourd’hui, nous en sommes à 13,5% et surtout il connaît une croissance de 50% par an, soit pratiquement la totalité de la croissance globale pour le groupe. » soulève Jean-Paul Agon.

Notre pays ne représente que 7 % de son chiffre d’affaires et pourtant 25% de la production industrielle mondiale et les deux tiers des investissements en matière de recherche se passent sur notre sol. Le cœur stratégique de L’Oréal est incontestablement en France. Ce fleuron international paie 25% de ses impôts mondiaux en France.

Il conclura par ces mots « Il faut anticiper ce qu’il va se passer et prendre les bons paris, les bons virages et être toujours extrêmement agile de façon à pouvoir bouger en fonction des évolutions. C’est une très belle aventure grâce à des équipes absolument formidables. Nous sommes une entreprise avec une culture très forte, que nous avons tou- jours gardée, lorsque nous relisons les maximes aujourd’hui d’Eugène Schueller ou de François Dalle, les mêmes valeurs persistent, applicables dans un monde différent, avec des technologies différentes. Nous sommes humanistes, avec la volonté de l’excellence et celle de gagner. Nous avons aussi la chance d’avoir beaucoup de gens qui veulent nous rejoindre, nous recevons environ 1 million 500 milles candidatures chaque année dans le monde. C’est une aventure qui n’a que 110 ans et nous sommes bien tous décidés chez L’Oréal à la faire continuer très longtemps. » Quelle belle note d’espoir pour le savoir-faire français et son rayonnement !


Petit-déjeuner autour de Jacques-Antoine GRANJON, PDG et Fondateur de VEEPEE

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Bazin-Malgras, Yves Bouloux, Martine Berthet, Bernard Brochand, Jacques Cattin, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Fabien Di Filippo, Yannick Haury, Michel Herbillon, Sébastien Huyghe, Brigitte Kuster, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Philippe Michel-Kleisbauer, Patricia Morhet-Richaud, Antoine Savignat, Laurence Trastour-Isnart, Guy Teissier, Isabelle Valentin, Michel Vialay

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Bazin-Malgras, Yves Bouloux,
Martine Berthet, Bernard Brochand, Jacques Cattin, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Fabien Di Filippo, Yannick Haury, Michel Herbillon, Sébastien Huyghe, Brigitte Kuster, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Philippe Michel-Kleisbauer, Patricia Morhet-Richaud, Antoine Savignat, Laurence Trastour-Isnart, Guy Teissier, Isabelle Valentin, Michel Vialay

Loin de la morosité, GEEA s’est réunie pour évoquer l’hyper-croissance, la réussite à la française, son développement européen.

Depuis 2001, Jacques-Antoine Granjon a su imposer son propre style et devenir le numéro 1. Sur son site d’e-commerce, il solde jusqu’à 75 % des chaussures Redskins, des chemises Eden Park, des oreillers Dunlopillo, des voyages au ski ou à New York. Et les chercheurs de bonnes affaires sont des milliers à s’y rendre tous les jours pour fouiller les nouveautés.

Veepee est-elle une pépite reproductible ou un ovni tangible grâce à l’originalité de son créateur ? Jacques-Antoine était l’invité de ce petit-déjeuner. Il est revenu sur ses réussites comme ses échecs dont le plus important, l’aventure américaine.

« Nous avons débuté dans un petit local, rue Pierre Chausson, dans le quartier du Sentier. Ce commerce s’est vite transformé grâce à la révolution digitale, qui s’est accélérée surtout, depuis 2004, avec l’ar- rivée de l’ADSL.». Aucun actionnaire n’est entré en m’apportant de l’argent et je n’ai jamais eu besoin d’un euro puisque j’avais un BFR (Besoin en Fonds de Roulement) négatif. » raconte-t-il.

Cette année, Venteprivee.com s’est trans- formée en Veepee car, pour la première fois, en 2018, 50 % du chiffre d’affaires a été apporté en dehors de France.

Le secret de cet entrepreneur, c’est l’agilité de son entreprise, la recherche constante des souhaits de sa clientèle, principalement féminine. « La clé est de regarder en permanence ce qui se passe et de pouvoir s’adapter quasiment immédiatement. » assure-t-il. Il souligne aussi l’importance de rester centrer sur l’ancrage local, tout en évoquant son envie d’Europe.

« Nous avons la chance de vivre sur le continent le plus passionnant au monde et malheureusement, nous ne le construisons pas tel que nous devrions le faire. Les par- lementaires doivent nous aider, non pas avec de l’argent, mais avec de nouvelles lois sociales, avec une harmonisation fiscale où il existe toujours encore des flottements entre les Etats, où il est toujours plus agréable de vivre dans un pays plus que dans un autre sur ce sujet précis. Il doit donc y avoir une harmonisation des règles et que le marché unique devienne ainsi le marché du développement des entreprises européennes. ».

Et ne le comparez pas à Amazon, sa réplique est implacable : « Amazon répond à un besoin alors que Veepee répond à un désir. »

Notre revue GEEA : Entreprises : les bons tuyaux pour l'innovation et l'emploi

Eolien, quel bilan pour les entreprises ? par Emmanuel Maquet

Emplois, retombées économiques, rôle des entreprises... Quel bilan peut-on tirer de l’implantation des parcs éoliens sur nos territoires ?

Rencontre avec Emmanuel Maquet, Député de la Somme et membre de la commission d’enquête sur l’impact des énergies renouvelables pour évoquer le sujet.

Monsieur le Député, vous remettez régulièrement en cause les prix pratiqués par l’éolien en France. Pourtant, le Ministre de la transition écologique et solidaire n’a-t-il pas assuré en octobre dernier que le kilowatt heure sortant d’une éolienne terrestre en France est bel et bien au prix du marché ?

Peut-on encore parler de « prix du marché » lorsque l’on voit les sommes considérables d’argent public qu’il a fallu pour y arriver ? Depuis le début des années 2000, l’État a garanti aux exploitants d’éoliennes des tarifs de rachat préférentiels de l’électricité produite. D’après les chiffres de la CRE, le surcoût lié à cette énergie a déjà représenté plus de 10 milliards d’euros cumulés depuis 2002. 45 milliards sont déjà enga- gés pour les vingt prochaines années. La PPE prévoit en outre le triplement du parc éolien terrestre en 2023 et l’ouverture de 12 parcs éoliens en mer avant 2028. La question n’est donc pas d’atteindre le prix du marché. Devenir compétitif, c’est la moindre des choses lorsqu’on est soutenu par le contribuable !

Mais l’implantation d’éoliennes sur nos territoires a forcément des retombées positives pour le tissu économique de notre pays ?

Malheureusement, tout indique que l’éolien ne suit pas le brillant exemple de l’aéronautique en la matière. Dans son rapport de mai 2018, la cour des comptes jugeait d’ailleurs le bilan industriel « décevant ». L’industrie française est loin d’avoir pleinement bénéficié de l’essor économique observé sur le marché des énergies renouvelables ces dernières années.

Et en termes de création d’emplois ?

Ce n’est là encore guère plus réjouissant... D’après France Énergie Éolienne, il y aurait 17 100 emplois liés à l’énergie éolienne, dont seulement 3 799 dans la manufacture des appareils en tant que tels, le reste des emplois étant liés à l’expertise, l’ingénierie ou la maintenance. Une retombée bien faible si on la met en rapport avec l’argent public englouti en 2019 : cela représente 88 000 euros par emploi créé, bien plus qu’un contrat aidé ! Pourtant, en diminuant ces contrats aidés en 2018, le gouvernement avait fait un constat implacable : la subvention en pure perte d’emplois peu productifs, ça ne marche pas ! Il fait paradoxalement tout l’inverse avec cette politique de soutien aux éoliennes.

Face à ce constat, quel rôle va pouvoir jouer la commission d’enquête sur l’impact des énergies renouvelables dont vous êtes membre ?

La commission va apporter davantage de transparence. Nous sommes dans une situation où les profits sont privatisés pour des groupes industriels étrangers, sans créer suffisamment de valeur sur notre territoire, tandis que le risque est mutualisé grâce au contribuable français. Et tout cela se fait en occasionnant des externalités négatives de moins en moins tolérées : bétonisation des sols, mutation des paysages, vibrations sonores, recyclage complexe... Si encore ces turbines permettaient de produire de l’électricité, on pourrait s’en accommoder. Malheureusement, soumise aux aléas météorologiques, leur production fluctue entre 0 et 70 % de leur potentiel. Au final, la puissance éolienne installée représente 10 % du potentiel électrique français, mais seulement 4,5 % de la production effective. Et qui paye une grande partie de la facture ? Les entreprises. Combien d’entre elles auraient profité de cet argent s’il avait été laissé au contribuable, libre d’être dépensé ou investi ? Combien d’entrepreneurs ont moins gagné pour que les fabricants d’éoliennes danois ou norvégiens gagnent davantage ? Telles seront les interrogations de la commission dans les toutes prochaines semaines.

Petit-déjeuner autour de Nicolas ROUSSELET, PDG du groupe Rousselet

En présence de Frédéric Reiss, Éric Ciotti, Hugues Renson, Jean-Luc Lagleize, Marc Le Fur, Emmanuel Maquet, Pierre Vatin, Valérie Bazin-Malgras, Stéphane Piednoir, Éric Straumann, Jacques Cattin et Fabien Di Filippo

En présence de Frédéric Reiss, Éric Ciotti, Hugues Renson, Jean-Luc Lagleize, Marc Le Fur, Emmanuel Maquet, Pierre Vatin, Valérie Bazin-Malgras, Stéphane Piednoir, Éric Straumann, Jacques Cattin et Fabien Di Filippo

La chanson qu’interprétait Joe Dassin dans les années 70 n’a jamais été autant d’actua- lité : « Dans Paris à vélo on dépasse les autos, à vélo dans Paris on dépasse les taxis... » Et nous, simple client sur la banquette arrière du G7, on crie : « Vas-y Joe, Vas-y ! »

La mobilité a-t-elle un sens ? Pour fluidi- fier, on imagine désormais les transports sur la Seine. Quel trafic !

Certes, Paris n’est pas la France, mais ce phénomène s’étend désormais aux autres grandes villes et même à notre ruralité.

Dans cet imbroglio circulatoire, il y a des conducteurs impatients, arrogants et rebelles, pas mal de râleurs, très peu d’exemplaires... chacun se reconnaîtra et... il y a les pros du volant qui se dis- putent la part du gâteau. G7 ou Uber ? Taxi ou Chauffeur Privé ? Entre l’artisan et le VTC, la guerre est déclarée, affûtée par l’examen du projet de loi sur les Mobilités alors examiné à l’Assemblée nationale.

Nicolas Rousselet, PDG du groupe Rousselet, composé de sociétés de logistiques, du loueur ADA de Homebox mais aussi bien sûr des taxis G7, le premier réseau national, était l’invité de cette matinée.

« En tant qu’acteur de la mobilité, nous avons la responsabilité de réfléchir à la ville dans laquelle nous voulons vivre demain. J’ai écrit deux essais à ce sujet, l’un, en 2015, sur la nécessaire humanisation de l'économie de partage, et, il y a quelques mois, un autre sur l’« urbanité », où j’essaye d’analyser comment les technologies actuelles nous permettent d’améliorer encore l’attractivité de nos villes, le bien-être, avec cette baisse des émissions de CO2, avec le partage de données, avec l’utilisation des « Big Data » pour améliorer la mobilité de l'ensemble de nos concitoyens... Nous sommes au cœur de la mobilité, le reflet de cette troisième révolution industrielle, de la mutation des villes, avec des foisonnements d'offres de tous les types de transport. » explique-t-il.

Il évoquera aussi les véhicules verts et connectés dont s’est équipé G7... mais quid des véhicules autonomes ?

« La loi LOM prévoit des expérimentations. Cela me semble très bien à partir du moment où, la technologie reste au ser- vice de l’humain. En zone rurale, les bus autonomes peuvent être un vrai moyen de donner plus de mobilité à nos concitoyens là où il n’y a pas forcément de taxis et pas forcément non plus de clients. » répond-il.

Notre revue GEEA : Accélérons la croissance !

Le Figaro : «Loi Pacte : il faut aller plus loin pour libérer notre croissance !»

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Les membres de «Génération entreprise-Entrepreneurs associés» soutiennent les mesures de la loi Pacte mais demandent davantage d'audace. - Crédits photo : ERIC FEFERBERG/AFP

Alors que le gouvernement d'Édouard Philippe avait tablé sur une croissance de 2 % en 2018, celle-ci connaît en réalité un vrai coup d'arrêt. En stagnant à 0,2 % du PIB au deuxième trimestre, elle devrait ainsi davantage avoisiner les 1,7 % cette année, avec des conséquences en cascade sur notre niveau de chômage ou la situation de nos finances publiques.

Avec un taux de chômage de 9,2 %, la France reste ainsi en queue de peloton de la zone euro, mais elle apparaît surtout comme le membre de l'Union européenne dont le chômage décroît le plus lentement depuis le début de la reprise. Quant à notre dette, cette dernière continue inexorablement de grimper pour s'élever aujourd'hui à 97,6 % du PIB, un niveau sans précédent dans notre histoire.

Mais alors, après la magnifique victoire de la France au Mondial de football, que faire pour que notre pays devienne, aussi, le champion du monde de l'économie et de l'emploi?

Le plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises, dit loi Pacte, offre une opportunité historique pour déverrouiller les principaux freins à la croissance de nos entreprises, libérer leur capacité d'emploi et débrider, enfin, leur formidable potentiel d'innovation.

» LIRE AUSSI - Ce qui va changer pour les salariés et les entreprises avec la loi Pacte

L'installation d'un guichet unique pour la création d'entreprise, la rationalisation des procédures de redressement judiciaire ou encore la libération de l'intéressement et de la participation, conformément à l'objectif du général de Gaulle de mettre fin aux affrontements stériles entre capital et travail, vont notamment dans la bonne direction. Certaines de ces propositions étaient d'ailleurs présentes dans le livre blanc de «Génération entreprise- Entrepreneurs associés», remis au ministre de l'Économie et des Finances, par les 140 parlementaires membres de cette association d'intérêt général, en janvier de cette année.

Profiter d'une conjoncture économique favorable

C'est pourquoi, si nous soutenons les mesures qui visent à lever les obstacles du développement de nos entreprises, de leur création à leur transmission, en passant par leur financement, nous appelons également de nos vœux que certaines d'entre elles soient beaucoup plus ambitieuses. Comme le préconise le FMI, c'est en effet maintenant qu'il faut «réparer la toiture tant que le soleil brille» en profitant de cette conjoncture économique favorable pour mener des réformes courageuses.

C'est notamment le cas de la simplification des seuils sociaux, ces véritables freins à l'embauche qui conduisent notre pays à cette situation unique au monde: deux fois plus d'entreprises de 49 que de 50 salariés!

Certes, la mise en place d'un délai de cinq ans pour répondre aux obligations et l'harmonisation du mode de calcul des effectifs faciliteront la vie des entrepreneurs. Mais pourquoi ne pas aller plus loin en repoussant toutes les obligations du seuil de 50 salariés, même celles du Code du travail, à au moins 100 salariés? L'enjeu est de taille car si notre pays détient l'un des records du monde en termes de créations d'entreprises, avec 591 000 créations en 2017, ces dernières ne grandissent que trop lentement, avec seulement 5 800 entreprises de taille intermédiaire, contre plus de 12 500 en Allemagne!

Concernant le financement de nos entreprises, il faudrait également plus d'ambition tant le léger renforcement prévu du PEA-PME et des fonds Euro-croissance, deux instruments financiers mis en place sous le précédent quinquennat et qui n'ont jamais rencontré le succès escompté, semble insuffisant face à l'urgence de la situation.

Dès lors, pourquoi ne pas déplafonner le dispositif Madelin, le PEA-PME et le financement participatif? Une telle mesure permettrait de combler la fin de l'ISF-PME et de faire émerger de solides «business angels» pour transformer notre épargne stérile en une épargne fertile, au service de l'emploi des Français. Il s'agit en effet de s'attaquer au sujet crucial du renforcement de l'investissement direct des Français vers nos TPE, nos start-up et nos PME en augmentant considérablement l'incitation fiscale en proportion des risques pris, à l'image de l'exemple britannique avec une incitation forte à investir, jusqu'à 1 million de livres, déductible à 30 % de l'impôt sur le revenu.

Alors oui, ne manquons pas d'audace pour réconcilier les Français avec l'économie et leur donner envie de s'impliquer dans la vie de nos entreprises. C'est une exigence si nous voulons libérer les talents, les énergies, les volontés, pour devenir la «Silicon Valley» de l'Europe à horizon de dix ans et redonner à notre pays l'optimisme qu'il n'aurait jamais dû perdre.

Olivier Dassault, député de l'Oise et président de Génération entreprise- Entrepreneurs associés (GEEA), est par ailleurs administrateur de Dassault Médias, société propriétaire du Figaro. Jean-Michel Fourgous, président de l'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines, est délégué général de GEEA. La liste complète des 74 parlementaires cosignataires - parmi lesquels Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube et vice-présidente de l'Assemblée, Michel Herbillon, député du Val-de-Marne et vice-président de l'Assemblée, Annie Genevard, députée du Doubs et vice-présidente de l'Assemblée - peut être consultée sur FigaroVox.

La liste des signataires:

Olivier Dassault, député de l'Oise; Jean-Michel Fourgous, Président Saint-Quentin-en-Yvelines; Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube et Vice-Présidente; Michel Herbillon, député du Val de Marne et Vice Président; Annie Genevard, député du Doubs et Vice-Présidente de l'AN; Marc Le Fur, député des Côtes-d'Armor; Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes; Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais; Laure de La Raudière, députée d'Eure-et-Loir; Damien Abad, député de l'Ain; Sophie Auconie, députée d'Indre-et-Loire; Thibault Bazin, député de Meurthe-et-Moselle; Olivier Becht, député du Haut-Rhin; Martine Berthet, sénatrice de la Savoie; Jerome Bignon, sénateur de la Somme; Jean-Yves Bony, député du Cantal; Ian Boucard, député du territoire de Belfort; Céline Boulay-Esperonnier, sénatrice de Paris; Valérie Boyer, députée des Bouches-du-Rhône; Bernard Brochand, député des Alpes-Maritimes; Fabrice Brun, député de l'Ardèche; Olivier Cadic, Sénateur des français de l'étranger; Jacques Cattin, député du Haut-Rhin; Gérard Cherpion, député des Vosges; Guillaume Chevrollier, Sénateur de la Mayenne; Paul Christophe, député du Nord; Dino Cinieri, député de la Loire; Pierre Cuypers, sénateur de la Seine-et-Marne; Typhanie Degois, députée de Savoie; Remi Delatte, député de Côte-d'Or; Stéphane Demilly, député la Somme; Julien Dive, député de l'Aisne; Philippe Dominati, sénateur de Paris; Marianne Dubois, députée Du Loiret; Pierre-Henri Dumont, député duPas-de-Calais; Jean-Jacques Ferrara, député de Corse du Sud; Nicolas Forissier, Ancien ministre, député de l'Indre; Claude de Ganay, député du Loiret; Laurent Garcia, député de Meurthe-et-Moselle; Meyer Habib, député des Français de l'étranger; Philippe Gosselin, député de la Manche; Patrick Hetzel, député du Bas-Rhin; Alain Houpert, sénateur de la Côte-d'Or; Brigitte Kuster, députée de Paris; Elisabeth Lamure, Sénatrice du Rhône; David Lorion, député de la Réunion; Sébastien Leclerc, député du Calvados; Ronan Le Gleut, Sénateur des français de l'étranger; Constance Le Grip, députée des hauts-de-seine; Vivette Lopez, sénatrice du Gard; Véronique Louwagie, député de l'Orne; Gilles Lurton, député d'Ille-et-Vilaine; Emmanuel Maquet, député de la Somme; Sébastien Meurant, sénateur du Val-d'Oise; Maxime Minot, député de l'Oise; Patricia Morhet-Richaud, sénatrice des Hautes-Alpes; Christophe Naegelen, député des Vosges; Olivier Paccaud, sénateur de l'Oise; Bernard Perrut, député du Rhône; Berengère Poletti, député des Ardennes; Benoit Potterie, député du Pas-de-Calais; Sophie Primas, Sénatrice des Yvelines; Didier Quentin, député de charente maritime; Damien Regnard, Sénateur des français de l'étranger; Jean-Luc Reitzer, député du Haut-Rhin; Maina Sage, député de la Polynésie française; Raphaël Schellenberger, député du Haut Rhin; Eric Straumann, député du Haut-Rhin; Jean-Charles Taugourdeau, député du Maine-et-Loire; Guy Teissier, député des Bouches-du-Rhône; Laurence Trastour-Isnart, députée du Alpes-Maritimes; Isabelle Valentin, député de Haute-Loire; Pierre Vatin, député de l'Oise; Arnaud Viala, député de l'Aveyron; Michel Vialay, député des Yvelines; Stéphane Viry, député des Vosges.

Notre revue GEEA : Un autre regard sur l'industrie

Petit déjeuner autour de Jean-Cyril Spinetta

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Thibault Bazin, Valérie Beauvais, Grégory Besson-Moreau, Pascal Bois, Jean-Claude Bouchet, Jacques Cattin, Olivier Damaisin, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Jean-Jacques Ferrara, Laurent Garcia, Yannick Haury, Alain Houpert, Jean-Luc Lagleize, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Maxime Minot, Christophe Naegelen, Bernard Perrut, Frédéric Reiss, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Philippe Vigier, Stéphane Viry

« Et si nous prenions un train d’avance ? »

autour de Jean-Cyril Spinetta, Auteur d’un rapport sur l’avenir du transport ferroviaire

Petit déjeuner GEEA autour de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France

EN PRÉSENCE D'OLIVIER DASSAULT, JEAN-MICHEL FOURGOUS, VALÉRIE BAZIN-MALGRAS, EMILIE BONNIVARD, JEAN-CLAUDE BOUCHET, JACQUES CATTIN, DINO CINIERI, PIERRE CORDIER, RÉMI DELATTE, FABIEN DI FILIPPO, CLAUDE DE GANAY, LAURENT GARCIA, PHILIPPE GOSSELIN, YANNICK HAURY, ALEXANDRE HOLROYD, BRIGITTE KUSTER, SÉBASTIEN LECLERC, EMMANUEL MAQUET, MAXIME MINOT, ERIC PAUGET, SOPHIE PRIMAS, ERIC STRAUMANN, PIERRE VATIN, MICHEL VIALAY, STÉPHANE VIRY

Petit déjeuner GEEA autour de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France

sur le Thème:

" La culture d’entreprise au service des objectifs "

Rencontre avec Bruno Le Maire sur le PACTE

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Bazin-Malgras, Paul Christophe, Pierre Cordier, Rémi Delatte, Michel Herbillon, Brigitte Kuster, Claude de Ganay, Emmanuel Maquet, Vivette Lopez, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Stéphane Viry,

« Génération Entreprise – Entrepreneurs Associés », présidé par Olivier Dassault et qui rassemble 128 parlementaires, des Modem aux Républicains, en passant par les Marcheurs, a reçu Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances pour proposer leurs mesures avant le dépôt définitif du PACTE (plan d'action pour la croissance et la transformation des entreprises).

Le ministre a insisté sur l’importance d’accélérer l’innovation. « La France doit faire mieux car nos concurrents sont féroces. Le Crédit Impôt Recherche ne suffit plus, il faut aussi l’ouvrir aux TPE PME ». Il est revenu aussi sur la nécessité de remonter les seuils sociaux « au cœur du PACTE », mesure qui fait partie des propositions présentées par les membres de GEEA depuis 2015.

Olivier Dassault, député de l’Oise, a abordé l’importance de retrouver les chemins de la croissance, indispensable pour que les entreprises embauchent. « Stabilité, cohérence et souplesse, voici le triptyque des mesures de bon sens, pragmatiques, demandées aussi par les entrepreneurs avec qui nous avons travaillé sur ce projet ». Parmi les 19 points proposés, le député de l’Oise est revenu sur la priorité de récompenser les salariés méritant en laissant les entrepreneurs qui le souhaitent verser une prime pouvant aller jusqu’à 1000 euros par an sans charge et défiscalisée.

Pierre Cordier, député des Ardennes, a demandé si les heures supplémentaires défiscalisées seraient de retour parce que « croire en l’entreprise, c’est croire en ses salariés ». Bruno Le Maire est revenu sur la situation budgétaire, « les heures supplémentaires défiscalisées coûtent chers à l’Etat » et complète « D’ici deux ou trois ans, nous verrons si leur retour est possible, en fonction de la situation budgétaire ».