Yannick Haury

Revue GEEA : La sécurité et l'économie

Petit déjeuner autour de Emmanuel Faber, Président du Conseil international des normes extra-financières (ISSB)

Ce matin-là, les parlementaires et chefs d’entreprise ne s’étaient pas levés pour Danette. Il étaient là pour échanger avec un grand patron dont la parole se fait désormais rare : Emmanuel Faber.

Thème : « L’ENTREPRISE RESPONSABLE, EST-ELLE SEULEMENT UNE OPTION ? »

Revue GEEA : Entre ambition et sobriété : faut-il choisir?

Revue GEEA : Industrialisation - Relocalisation : Impossible n'est pas français

NOTRE REVUE GEEA : ENTRE POSSIBLE ET IMPOSSIBLE, DEUX LETTRES ET UN ETAT D'ESPRIT

Petit-déjeuner autour de Jacques-Antoine GRANJON, PDG et Fondateur de VEEPEE

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Bazin-Malgras, Yves Bouloux, Martine Berthet, Bernard Brochand, Jacques Cattin, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Fabien Di Filippo, Yannick Haury, Michel Herbillon, Sébastien Huyghe, Brigitte Kuster, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Philippe Michel-Kleisbauer, Patricia Morhet-Richaud, Antoine Savignat, Laurence Trastour-Isnart, Guy Teissier, Isabelle Valentin, Michel Vialay

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Bazin-Malgras, Yves Bouloux,
Martine Berthet, Bernard Brochand, Jacques Cattin, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Fabien Di Filippo, Yannick Haury, Michel Herbillon, Sébastien Huyghe, Brigitte Kuster, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Philippe Michel-Kleisbauer, Patricia Morhet-Richaud, Antoine Savignat, Laurence Trastour-Isnart, Guy Teissier, Isabelle Valentin, Michel Vialay

Loin de la morosité, GEEA s’est réunie pour évoquer l’hyper-croissance, la réussite à la française, son développement européen.

Depuis 2001, Jacques-Antoine Granjon a su imposer son propre style et devenir le numéro 1. Sur son site d’e-commerce, il solde jusqu’à 75 % des chaussures Redskins, des chemises Eden Park, des oreillers Dunlopillo, des voyages au ski ou à New York. Et les chercheurs de bonnes affaires sont des milliers à s’y rendre tous les jours pour fouiller les nouveautés.

Veepee est-elle une pépite reproductible ou un ovni tangible grâce à l’originalité de son créateur ? Jacques-Antoine était l’invité de ce petit-déjeuner. Il est revenu sur ses réussites comme ses échecs dont le plus important, l’aventure américaine.

« Nous avons débuté dans un petit local, rue Pierre Chausson, dans le quartier du Sentier. Ce commerce s’est vite transformé grâce à la révolution digitale, qui s’est accélérée surtout, depuis 2004, avec l’ar- rivée de l’ADSL.». Aucun actionnaire n’est entré en m’apportant de l’argent et je n’ai jamais eu besoin d’un euro puisque j’avais un BFR (Besoin en Fonds de Roulement) négatif. » raconte-t-il.

Cette année, Venteprivee.com s’est trans- formée en Veepee car, pour la première fois, en 2018, 50 % du chiffre d’affaires a été apporté en dehors de France.

Le secret de cet entrepreneur, c’est l’agilité de son entreprise, la recherche constante des souhaits de sa clientèle, principalement féminine. « La clé est de regarder en permanence ce qui se passe et de pouvoir s’adapter quasiment immédiatement. » assure-t-il. Il souligne aussi l’importance de rester centrer sur l’ancrage local, tout en évoquant son envie d’Europe.

« Nous avons la chance de vivre sur le continent le plus passionnant au monde et malheureusement, nous ne le construisons pas tel que nous devrions le faire. Les par- lementaires doivent nous aider, non pas avec de l’argent, mais avec de nouvelles lois sociales, avec une harmonisation fiscale où il existe toujours encore des flottements entre les Etats, où il est toujours plus agréable de vivre dans un pays plus que dans un autre sur ce sujet précis. Il doit donc y avoir une harmonisation des règles et que le marché unique devienne ainsi le marché du développement des entreprises européennes. ».

Et ne le comparez pas à Amazon, sa réplique est implacable : « Amazon répond à un besoin alors que Veepee répond à un désir. »

Notre revue GEEA : Entreprises : les bons tuyaux pour l'innovation et l'emploi

Petit-déjeuner autour de Jean-Dominique Senard, PDG de Michelin

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Beauvais, Bernard Brochand, Valérie Boyer, Pierre Cordier, Rémi Delatte, Vincent Descoeur, Marianne Dubois, Laurent Garcia, Yannick Haury, Michel Herbillon, Alain Houpert, Jean-Luc Lagleize, François-Michel Lambert, Laure de La Raudière, Charles de La Verpillère, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Sylvain Maillard, Pierre Morel-à-L’Huissier, Jean-François Rapin, Frédéric Reiss, Vincent Rolland, Eric Straumann, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin et Stéphane Viry.

sur le thème :

« RÉCONCILIER ENTREPRISE ET SOCIÉTÉ : CELA PEUT-IL ROULER ? »

Petit-déjeuner GEEA autour de Jacques Séguéla

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Valérie Bazin-Malgras, Pascal Bois, Jean-Claude Bouchet, Celine Boulay- Esperonnier, Bernard Brochand, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Pierre Cordier, Olivier Damaisin, Remi Delatte, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Jacques Ferrara, Laurent Garcia, Annie Genevard, Yannick Haury, Michel Herbillon, Brigitte Kuster, Jean-Luc Lagleize, Sebastien Leclerc, Ronan Le Gleut, Constance Le Grip, Gilles Lurton, Maxime Minot, Benoit Potterie, Eric Straumann, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala et Michel Vialay.

sur le thème :

« PEUT-ON VENDRE UN POLITIQUE COMME ON VEND UNE LESSIVE ? »

Les liaisons fructueuses entre écologie et économie par Yannick Haury

Yannick Haury, pharmacien de profession et ancien maire de Saint-Brévin-les-Pins, est Député de Loire-Atlantique depuis 2017. Il siège à la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable. Il travaille particulièrement sur les questions relatives aux collectivités locales, au littoral, à la transition énergétique, à l’aménagement du territoire ou encore à l’adaptation aux changements climatiques. Conscient de l’urgence écologique et qu’il n’y a pas de planète B, il souhaite attirer l’attention sur la nécessité de créer un sursaut environnemental et s’intéresse de près aux liens entre écologie et économie, et en particulier à l’économie circulaire.

Une prise de conscience de la société est-elle en train d’émerger face aux enjeux environnementaux et à la rareté des ressources ?

L’écologie est abusivement opposée à l’économie. Il est temps de sortir de ce sim- plisme stérile pour considérer que ces deux aspects de notre vie sont étroitement liés. Il n’est pas douteux que devant l’urgence écologique qui se manifeste par des dérè- glements climatiques et des atteintes à la biodiversité, toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser afin de converger vers une économie circulaire, créatrice d’emplois et respectueuse de la rareté de nos ressources. La mobilisation générale de toutes ces forces vives permet d’espérer que leur diversité accroisse sensiblement leur rayon d’action et offre une meilleure chance d’aboutir à une régulation à la fois de l’écologie et de l’économie, intimement reliées par une dépendance réciproque dans un pays moderne comme le nôtre. Ces forces vives existent dans les institutions territoriales à chaque niveau de leurs com- pétences, dans les systèmes industriels et administratifs de production des richesses pour ce qui concerne l’organisation du travail et le développement de nouveaux outils numériques, dans les échanges commerciaux, avec le souci de ne pas multiplier les déplacements coûteux et inutiles, dans les associations de bénévoles qui sensibilisent l’opinion publique avec bienveillance et aussi bien sûr chez nos concitoyens qui apprennent peu à peu à ne plus gaspiller.

Comment ne pas rester au stade de l’intention alors qu’il faut agir et penser sur le long terme ?

Devant les images de pollution des océans et de notre terre ferme qui nous sont présentées, nous sommes troublés. J’entends de plus en plus d’indignations et l’expres- sion de bonnes volontés pour sauver notre planète. Mais ces déclarations d’amour ne suffisent pas. Il nous est possible actuelle- ment de progresser en recyclant de nombreux produits, en prolongeant leur durée d’utilisation, en réparant leurs usures acci- dentelles et prématurées. Ne nous trompons pas d’époque, nous changeons d’ère ! Il ne s’agit plus de programmer une obsoles- cence abusive, de jeter l’ancien pour acheter du neuf à tout prix, de changer pour changer et être à la mode du temps, une mode artificiellement construite et vendue par des publicités envahissantes. Cette économie circulaire, faite de bon cœur dans une sobriété heureuse diminuerait sensiblement les pollutions que nous respirons et nous pourrions alors dire avec un certain enthousiasme que, de surcroît, nous changeons d’air !!!

Quels sont les enjeux économiques de ces nouvelles pratiques ?


Il importe de faire durer les objets utiles, d’en prendre soin, de les donner à qui en a besoin dans des échanges amicaux et ainsi de favoriser des économies en consommant mieux. Les constructions contemporaines de maisons et d’appartements à énergie positive ont besoin de travailleurs qualifiés ; les isolations des habitats plus anciens nécessitent également des techniciens capables de concevoir et de réaliser des technologies de haut niveau. Dans ces domaines, les normes écologiques sont créatrices d’emplois. C’est aussi le cas de la mise en œuvre de nouvelles énergies. Il faut donc de toute urgence améliorer la formation initiale et continue des jeunes gens et des jeunes filles qui vont se présenter sur le marché du travail. C’est faisable. Encore faut-il valoriser le travail, tout ce qui est utile au bien commun et non pas promouvoir une civilisation de faux semblant et de loisirs. C’est aussi dans le secteur de l’économie sociale et solidaire que de jeunes entrepreneurs innovent, inventent, tentent, bousculent les anciennes modalités. C’est ce qui fait que de nouvelles ressources, respectueuses de notre environnement jaillissent et prospèrent. A nous, Députés, d’aller au devant de ces pépites qui font naître l’économie de demain.

Existe-il dans votre circonscription de Loire-Atlantique des exemples réussis d’entreprises engagées dans le domaine de l’économie circulaire ?

L’entreprise de consommables d’impression Armor à La Chevrolière que j’ai visitée est pionnière dans ce domaine. Les responsables se sont appropriés le « rien ne se perd, tout se transforme ». Les cartouches d’encre usagées ne sont plus considérées comme des déchets mais comme une matière première. Pour eux, « l’économie circulaire permet aux produits de raconter une histoire, d’avoir une valeur ajoutée qui renforce leur activité ». Plus rien ne sera comme avant. Je souhaite que dans bien des domaines, de nombreux déchets deviennent une matière première, à l’origine d’une nouvelle création qui à son tour sera la base de nouveautés. Vous voyez que ça circule entre l’écologie et l’économie ! Pour cela, il faut mener en même temps des actions de formation, de transmission, de réalisation. Il faut respecter les compétences de tous et les encourager. Surtout, il faut aller à l’essentiel dans les modes de vie et les valeurs partagées à la fois dans les domaines écologiques et économiques.

Notre revue GEEA : Accélérons la croissance !

Notre revue GEEA : Un autre regard sur l'industrie

Petit déjeuner autour de Jean-Cyril Spinetta

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Thibault Bazin, Valérie Beauvais, Grégory Besson-Moreau, Pascal Bois, Jean-Claude Bouchet, Jacques Cattin, Olivier Damaisin, Loïc Dombreval, Jean-Pierre Door, Jean-Jacques Ferrara, Laurent Garcia, Yannick Haury, Alain Houpert, Jean-Luc Lagleize, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Maxime Minot, Christophe Naegelen, Bernard Perrut, Frédéric Reiss, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Philippe Vigier, Stéphane Viry

« Et si nous prenions un train d’avance ? »

autour de Jean-Cyril Spinetta, Auteur d’un rapport sur l’avenir du transport ferroviaire

Petit déjeuner GEEA autour de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France

EN PRÉSENCE D'OLIVIER DASSAULT, JEAN-MICHEL FOURGOUS, VALÉRIE BAZIN-MALGRAS, EMILIE BONNIVARD, JEAN-CLAUDE BOUCHET, JACQUES CATTIN, DINO CINIERI, PIERRE CORDIER, RÉMI DELATTE, FABIEN DI FILIPPO, CLAUDE DE GANAY, LAURENT GARCIA, PHILIPPE GOSSELIN, YANNICK HAURY, ALEXANDRE HOLROYD, BRIGITTE KUSTER, SÉBASTIEN LECLERC, EMMANUEL MAQUET, MAXIME MINOT, ERIC PAUGET, SOPHIE PRIMAS, ERIC STRAUMANN, PIERRE VATIN, MICHEL VIALAY, STÉPHANE VIRY

Petit déjeuner GEEA autour de Sébastien Missoffe, directeur général de Google France

sur le Thème:

" La culture d’entreprise au service des objectifs "