Emmanuelle Anthoine

Petit déjeuner du 11 octobre autour de Jean Castex, ancien Premier ministre, Président de la RATP

Thème : Métro-Boulot-Dodo-JO: La RATP est-elle prête à relever les prochains défis ?

Réponse ce matin au petit déjeuner GEEA à l’Assemblée nationale autour de Jean Castex, ancien Premier ministre et Président de la RATP.

Une trentaine de parlementaires étaient présents afin d’échanger sur les défis, profondément nouveaux, de la RATP notamment en matière de ressources humaines et moyens mis en place pour faciliter le déplacement des usagers des transports en commun.

Revue GEEA : La sécurité et l'économie

Petit déjeuner autour de Emmanuel Faber, Président du Conseil international des normes extra-financières (ISSB)

Ce matin-là, les parlementaires et chefs d’entreprise ne s’étaient pas levés pour Danette. Il étaient là pour échanger avec un grand patron dont la parole se fait désormais rare : Emmanuel Faber.

Thème : « L’ENTREPRISE RESPONSABLE, EST-ELLE SEULEMENT UNE OPTION ? »

Revue GEEA : Entre ambition et sobriété : faut-il choisir?

Petit déjeuner autour de Patrick Pouyanné Président-Directeur général de TotalEnergies

Dès janvier, Génération Entreprise-Entrepreneurs Associés a souhaité marquer 2023
par la continuité de ses rencontres à travers l’actualité. Ça avait d’ailleurs commencé fort, en accueillant Patrick Pouyanné, Président Directeur Général de TotalEnergies.

Thème : « POUVONS-NOUS RÉELLEMENT NOUS PASSER DU PÉTROLE ? »

Revue GEEA : Industrialisation - Relocalisation : Impossible n'est pas français

NOTRE REVUE GEEA : ENTRE POSSIBLE ET IMPOSSIBLE, DEUX LETTRES ET UN ETAT D'ESPRIT

Petit-déjeuner autour de Jean-Paul AGON, PDG du groupe L'Oréal

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Sophie Auconie, Belkhir Belhaddad, Grégory Besson-Moreau, Jean-Marie Bockel, Pascal Bois, Yves Bouloux, Valérie Boyer, Guy Bricout, Guillaume Chevrollier, Pierre Cordier, Pierre Cuypers, Loïc Dombreval, Virginie Duby-Muller, Daniel Fasquelle, Nicolas Forissier, Laurent Garcia, Meyer Habib, Michel Herbillon, Stéphanie Kerbarh, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Emmanuel Maquet, Frédérique Meunier, Frédéric Reiss, Vincent Segouin, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala, Michel Vialay

Il y a quelques années, notre invité dînait dans un restaurant chinois du 13ème arron- dissement de Paris. L’histoire ne dit pas avec qui, ni où, ni quoi. Quoi qu’il en soit, son « fortune cookie » disait : « vous avez beaucoup de chance, mais vous en aurez besoin ». Une prédiction tout à fait exacte ! Avant de devenir le 5ème PDG en 100 ans d’existence de L’Oréal, l’indétrônable pre- mier groupe de cosmétique au monde, aux 36 marques, couvrant tous les pays, toutes les gammes de prix, répondant à tous les besoins beauté, Jean-Paul Agon y fait ses classes dès sa sortie d’HEC. La consécration ? Ce sera en 1997, quand il prendra en charge le développement de toutes les activités de la zone Asie. Son arrivée coïncidera avec la crise financière du continent. Le succès a été tel, que le groupe lui confiera ensuite la direction de L’Oréal Etats-Unis... une semaine avant le 11 septembre. Rappelez-vous du « fortune cookie » ! Quel est le secret de cette aurore L’Oréal, devenue la marque française la plus puissante dans le monde ? Mélangez la stabilité, l’énergie, l’audace, l’intuition L’Oréal, c’est un empire qui a réussi à s’adapter. Il est aussi un des premiers à avoir anticipé « la révolution digitale » en offrant une nouvelle « expérience produit » aux clients. « Aujourd’hui, c’est déterminant. Le digital est l’avantage compétitif majeur en matière de relations avec les consommateurs, de marques, de mar- keting, de communication ou encore de e-commerce. Il représentait 0% de notre chiffre d’affaires il y a encore 5 ans. Aujourd’hui, nous en sommes à 13,5% et surtout il connaît une croissance de 50% par an, soit pratiquement la totalité de la croissance globale pour le groupe. » soulève Jean-Paul Agon.

Notre pays ne représente que 7 % de son chiffre d’affaires et pourtant 25% de la production industrielle mondiale et les deux tiers des investissements en matière de recherche se passent sur notre sol. Le cœur stratégique de L’Oréal est incontestablement en France. Ce fleuron international paie 25% de ses impôts mondiaux en France.

Il conclura par ces mots « Il faut anticiper ce qu’il va se passer et prendre les bons paris, les bons virages et être toujours extrêmement agile de façon à pouvoir bouger en fonction des évolutions. C’est une très belle aventure grâce à des équipes absolument formidables. Nous sommes une entreprise avec une culture très forte, que nous avons tou- jours gardée, lorsque nous relisons les maximes aujourd’hui d’Eugène Schueller ou de François Dalle, les mêmes valeurs persistent, applicables dans un monde différent, avec des technologies différentes. Nous sommes humanistes, avec la volonté de l’excellence et celle de gagner. Nous avons aussi la chance d’avoir beaucoup de gens qui veulent nous rejoindre, nous recevons environ 1 million 500 milles candidatures chaque année dans le monde. C’est une aventure qui n’a que 110 ans et nous sommes bien tous décidés chez L’Oréal à la faire continuer très longtemps. » Quelle belle note d’espoir pour le savoir-faire français et son rayonnement !


Notre revue GEEA : Entreprises : les bons tuyaux pour l'innovation et l'emploi

Le handicap en entreprise : pour une économie plus inclusive par Emmanuelle Anthoine

Depuis 2005, la loi impose aux entreprises de plus de 20 salariés un quota de 6 % de travailleurs handicapés, lesquels représentent 6,6 % de la population active. Pourtant, le taux de chômage des personnes en situation de handicap reste élevé, il s’établit à 19 % soit le double de celui des valides.

Avocate au Barreau de Lyon depuis 1989, puis de Valence à compter de 1994, Emmanuelle Anthoine est particulièrement sensible aux problématiques du handicap et de l’égalité entre les femmes et les hommes. Le handicap en entreprise présente alors des enjeux économiques et sociaux importants auxquels nous nous devons de répondre.

Le handicap en entreprise, quel avantage ?

Les personnes en situation de handicap sont une réelle richesse pour l’entre- prise. Au contraire d’être une difficulté, le handicap représente un réel atout. Les travailleurs handicapés font preuve d’une détermination et d’une motivation exem- plaires. Les retours d’expérience nous indiquent que les salariés handicapés sont considérés par leur employeur comme plus consciencieux et plus fidèles à l'entreprise. Un volontarisme et une forte capacité d'adaptation leur sont reconnus.

Qu’est-ce que la loi prévoit pour les travailleurs handicapés ?

Les articles L.5212-1 et L.5212-2 du code du travail prévoient une obligation d’emploi de 6 % de personnes handicapées pour toute entreprise du secteur privé occupant au moins vingt salariés. Ces dernières peuvent toutefois éviter l’obligation d’emploi à condition de verser une contribution calculée en fonction du nombre de travailleurs handicapés qu’elles auraient dû employer. C’est l’Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des handicapés (Agefiph) qui collecte cette contribution en vue de financer des actions en faveur des personnes handicapées.

Quelles évolutions ont été apportées par le projet de loi avenir professionnel ?

Le projet de loi avenir professionnel a étendu le champ d’application du taux de 6 % qui était auparavant limité aux établissements de plus de 20 personnes. Davantage d’entreprises seront ainsi concernées. Il a également introduit une clause de revoyure tous les 5 ans pour faire évoluer ce taux. Il prévoit ensuite que la déclaration sur l’obligation d’emploi des travailleurs handicapés soit simplifiée en étant réalisée dans le cadre de la déclaration sociale nominative (DSN). Enfin, seuls seront désormais comptabilisés les salariés de l’entreprise au contraire des recours à des entreprises adaptées, à des établissements et services d’aides par le travail (Ésat) ou à des travailleurs handicapés indépendants. Néanmoins, sous couvert de normaliser l’activité des travailleurs handicapés, le Gouvernement a acté un recul de leurs droits. Les droits à congés payés des personnes handicapées sont ainsi passés de sept semaines à cinq semaines, sans qu’il n’y ait de compensation.

Les structures de formation des personnes handicapées sont-elles efficaces ?

Il apparait essentiel de réformer l’organisation de la formation des travailleurs handicapés. Les centres de rééducation profession- nelle (CRP) ne permettent pas, actuellement, un taux de retour à l’emploi suffisant. Il existe une multitude de structures : centres de formation d’apprentis (CFA) spécialisés, CFA handicap, etc... qui gagneraient à être harmonisées. Si une majoration du CPF est prévue en leur faveur, l’enjeu de la formation des salariés handicapés n’a pas assez été pris en compte par le projet de loi avenir professionnel. C’est pour cette raison que j’ai déposé plusieurs amendements sur le sujet qui n’ont malheureusement pas été adoptés.

L’indemnisation des accidents du travail – maladie professionnelle est-elle suffisante ?

On pense souvent que les victimes d’accident du travail ou de maladie professionnelle sont bien indemnisées. Mais dans les faits, ces personnes se retrouvent plongées dans la précarité en étant éloignées du marché du travail. Ne pouvant plus exercer leur métier, une indemnisation de quelques milliers d’euros ne suffit pas à compenser l’absence de leurs revenus. D’où ma volonté, à l’occasion du projet de loi avenir professionnel, de renforcer la protection des salariés face à la procédure de licenciement pour inaptitude qui conduit bien souvent à une désinsertion professionnelle. Mais là encore, mes amendements sont restés lettre morte et beau- coup reste à faire. Nous devons imaginer des solutions pour permettre le retour à l’emploi de ces actifs alors que l’excédent de la branche AT-MP autorise certaines marges de manœuvre financières.

Petit-déjeuner GEEA autour de Jacques Séguéla

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Emmanuelle Anthoine, Valérie Bazin-Malgras, Pascal Bois, Jean-Claude Bouchet, Celine Boulay- Esperonnier, Bernard Brochand, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Pierre Cordier, Olivier Damaisin, Remi Delatte, Eric Diard, Loïc Dombreval, Jean-Jacques Ferrara, Laurent Garcia, Annie Genevard, Yannick Haury, Michel Herbillon, Brigitte Kuster, Jean-Luc Lagleize, Sebastien Leclerc, Ronan Le Gleut, Constance Le Grip, Gilles Lurton, Maxime Minot, Benoit Potterie, Eric Straumann, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin, Arnaud Viala et Michel Vialay.

sur le thème :

« PEUT-ON VENDRE UN POLITIQUE COMME ON VEND UNE LESSIVE ? »