Pierre Morel-A-l'Huissier

Revue GEEA : La sécurité et l'économie

Petit déjeuner autour de Laurent Solly, Directeur général de Meta France, VP de Meta Europe du Sud

La machine dépassera-t-elle bientôt son créateur ? Cette question semblait encore il y a quelques mois n’être que théorique, de la pure science-fiction. Et puis ChatGPT a fait son entrée et le monde de l’intelligence artificielle s’est ému de son arrivée. L’émotion, encore un sentiment auquel l’humanité a su garder une certaine exclusivité...

Thème : « SOMMES-NOUS PRÊTS À ACCUEILLIR LES PROCHAINES INNOVATIONS DIGITALES ? »

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Les zones de revitalisation rurale : un dispositif utile mais perfectible par Pierre Morel-A-l'Huissier

Elu Député de la Lozère en 2002, Pierre Morel à l’Huissier s’est spécialisé sur les questions d’aménagement du territoire et de la ruralité. A cet égard, au fil de ses différents mandats, il s’est mobilisé et a obtenu des avancées significa-tives sur un grand nombre de problématiques comme le développement des nouvelles technologies, notamment du très haut débit, l’adaptation des normes nationales aux territoires ruraux, le développement et le renforcement de l’attractivité économique à travers le dispositif « Zones de Revitalisation Rurale », le soutien aux Petites et Moyennes Entreprises et à l’artisanat...

Les Zones de Revitalisation Rurale (ZRR) désignent des dispositifs fiscaux et sociaux s’appliquant pour les communes faiblement peu- plées et fragiles d’un point de vue socio-économique. Il s’agit là de prendre en compte les spécificités des territoires à travers leurs fai- blesses. Si les moyens permettant de lutter contre la perte d’attractivité des communes rurales sont réclamés depuis longtemps, le dispositif est cependant programmé pour prendre fin en juin 2020.

Pourriez-vous nous rappeler ceque sont les ZRR, et quels sontleurs objectifs ?

Depuis la loi d’orientation pour l’aména- gement et le développement du territoire du 4 février 1995, certaines zones rurales particulièrement fragiles bénéficient d’un dispositif dit « zones de revitalisation rurale » (ZRR). Le législateur souhaitait maintenir l’attractivité et favoriser le développement des territoires ruraux à travers des aides fiscales et sociales, affectées par exemple à la création ou à la reprise d’entreprises. Ainsi, et sous réserve de remplir certaines conditions liées à l’effectif et à la nature de l’activité, l’artisan, le commerçant, l’entreprise peut bénéficier temporairement :

• D’une exonération d’impôt sur le revenu ou d’impôt sur les sociétés
• D’une exonération de contribution éco- nomique territoriale (CET)

• D’une exonération de taxe foncière sur les propriétés bâties et de taxe d’habi- tation
• D’une exonération sur les cotisations sociales en qualité d’employeur

Il est à noter que la loi de Finances pour 2018 a étendu l’exonération d’impôts sur les bénéfices aux entreprises individuelles.

A l’instar de ce qui existe dans les villes et le péri-urbain, à travers les ZFU (zones franches urbaines) et les ZUS (zones urbaines sensibles), il s’agit pour l’Etat de préserver l’attractivité des territoires ruraux confrontées à des conditions difficiles, qu’elles soient conjoncturelles (baisse générale de la population, déprise agricole...) ou structurelles (isolement géographique). Et au fur et à mesure des lois de finances successives, le nombre de communes éligibles aux ZRR s’est accru au point d’en rassembler aujourd’hui plus de 18 000.

Etes-vous satisfait par ce dispositif ?

Divers rapports, notamment parlementaires – le dernier a été présenté à l’Assemblée en novembre dernier – sont venus évaluer l’efficacité de ce dispositif. Les conclusions les plus radicales ont parfois été avancées.

En réalité, il est compliqué de dresser un véritable bilan à travers ce que les ZRR ont permis de réaliser. Tout comme il est périlleux de chiffrer ce qu’elles ont coûté au budget de l’Etat. En tout état de cause, il convient aujourd’hui de s’interroger sur les communes éligibles ainsi que sur le contenu des mesures, et ce afin de redonner aux ZRR leur vocation de soutien au monde économique rural. C’est le travail que bon nombre de parlementaires souhaitent réaliser dans les mois à venir en liaison avec les ministères de l’Economie et des Comptes publics. Il faut une remise à plat du dispositif, un meilleur ciblage ainsi qu’une com- munication efficace sur ce qu’il permet de réaliser. Mais en aucun cas le supprimer, comme certains le préconisent : ce serait une catastrophe.

Ce sujet est d’importance lorsque l’on rappelle que la ruralité représente 80 % du territoire français et accueille près de 20 % de la population, soit environ 14 millions d’habitants. Beaucoup de nos concitoyens ruraux se sentent délaissés voire abandonnés par les pouvoirs publics, et la dégradation de l’attractivité de leur territoire en est l’un des principaux symptômes.

Y a-t-il d’autres mesures qui pourraient être appliquées en complémentarité des ZRR ?

Les nouveaux outils numériques ainsi que l’apparition de startup dans le secteur du numérique conduisent à des possibilités d’installation d’entreprises dans le monde rural. Le télétravail ouvre largement les possibilités, et peut être largement encouragé pour favoriser l’installation d’une nouvelle catégorie d’actifs. Il appartient aux décideurs politiques d’accompagner à la fois ces mutations technologiques mais aussi ces porteurs de projet afin de revivifier les territoires ruraux... si les infrastructures suivent. Ainsi du réseau cuivre par lequel passe internet, dont je dénonce les dysfonctionnements depuis plusieurs années.

Mais si tout le monde joue le jeu, je ne vois pas pourquoi la ruralité, avec tous les atouts dont elle dispose, serait moins attractive qu’ailleurs.

Petit-déjeuner autour de Jean-Dominique Senard, PDG de Michelin

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Valérie Beauvais, Bernard Brochand, Valérie Boyer, Pierre Cordier, Rémi Delatte, Vincent Descoeur, Marianne Dubois, Laurent Garcia, Yannick Haury, Michel Herbillon, Alain Houpert, Jean-Luc Lagleize, François-Michel Lambert, Laure de La Raudière, Charles de La Verpillère, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Sylvain Maillard, Pierre Morel-à-L’Huissier, Jean-François Rapin, Frédéric Reiss, Vincent Rolland, Eric Straumann, Laurence Trastour-Isnart, Pierre Vatin et Stéphane Viry.

sur le thème :

« RÉCONCILIER ENTREPRISE ET SOCIÉTÉ : CELA PEUT-IL ROULER ? »

Notre revue GEEA : Accélérons la croissance !

Notre revue GEEA : Un autre regard sur l'industrie

Revue GEEA : Top départ pour la France !

Petit-déjeuner autour de Charles Znaty, Président de la maison Pierre Hermé

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Pascal Bois, Ian Boucard, Jean-Claude Bouchet, Paul Christophe, Claude de Ganay, Fabien di Filippo, Laurent Garcia, Annie Genevard,  Michel Herbillon, Christian Jacob, Philippe Latombe, Constance Le Grip, Maurice Leroy, Véronique Louwagie, Gérard Menuel, Pierre Morel-A-l'Huissier,  Christophe Naegelen, Olivier Paccaud, Bernard Perrut, Guy Teissier, Laurence Trastour-Isnart, Alexandra Ardisson, Pierre Vatin, Stéphane Viry

autour de Charles Znaty

Co-fondateur et Président de la maison Pierre Hermé

sur le thème :

"La fabuleuse histoire du macaron. De Paris à Tokyo, à l’espace : la maison Pierre Hermé Paris"

Petit-déjeuner autour de Martin Bouygues

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Jacques-Alain Bénisti, Philippe Briand, Bernard Brochand, Guillaume Chevrollier, Edouard Courtial, Virginie Duby-Muller, Claude de Ganay, Annie Genevard, Claude Greff, Valérie Lacroute, Charles de la Verpillère, Isabelle Le Callennec, Marc Le Fur, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Patrice Martin-Lalande, Yannick Moreau, Pierre Morel A l'Huissier, Yves Nicolin, Patrick Ollier, Bernard Perrut, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, François Scellier, 

autour de Martin Bouygues

Président Directeur Général du groupe Bouygues

sur le thème :

"Normes et contraintes fiscales : comment continuer à être performant ?"

La dernière revue est en ligne !

Petit-déjeuner GEEA autour de Gilles Pelisson, PDG de TF1

EN PRÉSENCE D'OLIVIER DASSAULT, JEAN-MICHEL FOURGOUS, BERNARD BROCHAND, GUILLAUME CHEVROLLIER, ANNIE GENEVARD, BERNARD GÉRARD, JACQUES LAMBLIN, MARC LE FUR, PIERRE MOREL-A-L'HUISSIER, ALAIN MOYNE-BRESSAND, FRANÇOIS ROCHEBLOINE, CLAUDINE SCHMID, ERIC STRAUMANN, GUY TEISSIER, PASCAL THÉVENOT, ARNAUD VIALA, PHILIPPE VIGIER, PHILIPPE VITEL

Petit déjeuner GEEA autour de Gilles Pelisson, PDG de TF1

sur le Thème:

"Le rôle d'un grand média comme TF1 au sein de la société française"

GEEA vient de publier son livre blanc !

Petit déjeuner autour de Michel Combes, Président Directeur Général de Numericable-SFR

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Guillaume Chevrollier, Julien Dive, Philippe Dominati, Claude de Ganay, Bernard Gérard, Denis Jacquat, Charles de la Verpillère, Isabelle Le Callennec, Gilles Lurton, Alain Moyne-Bressand, Pierre Morel-A-l'Huissier, Frédéric Reiss, Fernand Siré, Guy Teissier, Pascal Thévenot, Arnaud Viala, Philippe Vitel

A l'occasion de son petit-déjeuner mensuel, GEEA, présidé par Olivier Dassault a reçu Michel Combes, PDG de Numericable-SFR sur le thème : 

" La France connectée "

Lu dans les Echos : La loi El Khomri, symbole de tous les renoncements

Lu dans les Echos : La loi El Khomri, symbole de tous les renoncements

90 parlementaires, membres de GEEA ont publié cette tribune dans les Echos pour dénoncer le projet de loi El Khomri.

Petit-déjeuner autour de Thibaud Simphal, directeur d'Uber France

En présence d'Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Arlette Grosskost, Michel Herbillon, Denis Jacquat, Jean-Michel Couve, Virginie Duby-Muller, Gérard Menuel, Frédéric Reiss, Arnaud Viala, Jean-Pierre Vial, Claude Sturni, Pierre-Morel-A-l'Huissier, Bérengère Poletti, Jean-François Mancel, Jean-Baptiste Lemoyne, Gilles Lurton, Claude de Ganay, Philippe Gosselin, Claude Greff, Isabelle Le Callennec

A l'occasion de son petit-déjeuner mensuel, GEEA, présidé par Olivier Dassault a reçu Thibaud Symphal, General Manager Uber France sur le thème : 

" UBER ou la révolution des services? "

 

"Petit déjeuner autour de Bernard Spitz, Président de la FFSA

En présence d’Olivier Dassault, Jean-Michel Fourgous, Guillaume Chevrollier, Daniel Gibbs, Gilles Lurton, Pierre Morel-A-l’Huissier, François Rochebloine, Claudine Schmid, Jean-Pierre Vial

Faut-il mettre fin au principe de précaution?

C’était le thème auquel a bien voulu répondre Bernard Spitz, Président de la fédération des sociétés d’assurance, invité le 24 novembre 2015, dans le cadre du petit-déjeuner mensuel organisé à l’Hôtel de la Questure de l’Assemblée nationale.

D’après Bernard Spitz, l’arrêt de la cour de cassation de mai 2011 paralyse notre système par rapport à la notion de risque. « Le principe de précaution est un parapluie qui décourage les entreprises. Personne ne peut résister, il s’applique même dans le financement de l’économie. A cela s’ajoute les difficultés de compétitivité : les complexités fiscale et administrative empêchent et découragent ».

Il ajoute « Nous avons les moyens de créer de la richesse et des emplois qui sont freinés par une administration laxiste, paralysant l’initiative et la créativité de ce pays. Nous gâchons nos atouts ! »

Les questions de la salle ont conduit le débat sur d’autres questions d’actualité : la paralysante directive Solvabilité 2, la dette publique Française, l’avenir de nos jeunes, sans oublier l’amendement Fourgous - Dassault qui a permis de déplacer 75 milliards d’euros dans l’économie.

Bernard Spitz est aussi l’auteur de plusieurs ouvrages politiques et son 14ème livre vient de paraître « On achève bien les jeunes » (chez Grasset).